Hello ! Tu prévois de visiter Montréal (ou le Québec en général), mais tu ne sais pas quand… Hmm.. Voici une liste non exhaustive de ce que chaque saison implique ici ! Viens à la maison, on est bien…
Non, il ne fait pas moins quinze toute l’année. Montréal dispose de vraies saisons, hyper individuelles et marquées. Pas la peine de s’équiper de moonboots si tu viens en août.
Mais que veux-tu au juste ? (à part me voir, oui, je sais)
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“Je veux voir un paysage de maisons de pain d’épices enrobées de sucre glace et boire des litres de sirop d’érable dans du café et faire du chien de traîneaaaaaauuuuu.”
Bon eh bien, tu souhaites profiter du Québec en hiver, c’est assez clair. L’HIVER. Les quartiers touristiques seront charmants, il y a plein d’éclairages mignons, le Saint Laurent qui gèle, de la bouffe réconfortante. Mais la légende dit vrai, on se pèle beaucoup. L’idéal est donc que tu te procures un bon manteau d’hiver, qui te permet d’être confort à moins trente, oui ça arrive. Sur la capuche de ce manteau, de la fourrure (synthétique please, rien ne sert de tuer des ratons) : elle permet de limiter les flocons de neige dans ta face quand tu sors en pleine bourrasque, c’est vraiment utile. C’est un sacré budget, alors demande autour de toi si des gens seraient équipés et pourraient te prêter ce genre d’équipement qui, de retour en France, ne te servira qu’à survivre dans un congélateur géant : pas utile. Ou loue le peut-être. Si tu n’as pas le budget pour un gros manteau, investis dans le vêtement technique – chez Uniqlo, Décathlon – pour des chaussettes, des t-shirts, des caleçons à mettre sous le futal. Ils te permettront, en multipliant les couches, de te garder au chaud pour tes excursions queue de castor sur le vieux port.
Les chaussures, enfin ! Fourrées et imperméables. Rien de plus désagréable qu’un pied congelé pour déambuler. Et surtout, c’est dangereux.
L’hiver, c’est une belle idée pour le côté dépaysement, il y a une foule d’activités. Mais le froid c’est pas une blague : ça n’a aucun sens, ce n’est pas confortable, on devient tout rouge, tout blanc, tout débile. Alors pour profiter, on s’EQUIPE.
Comme ça tu pourras profiter de louer un SUV polluant pour aller tester la solidité des lacs gelés ❤
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“Les couleurs de l’été indieeeeen ça fait des trop belles photos pour mon feed instagram !!”
De fin septembre à début octobre, c’est bien beau l’automne au Québec ! Pour ma part je pense que c’est l’idéal. On peut encore partir en weekend et profiter des excursions touristiques (voir des baleines, encore, par exemple), se balader dans les parcs naturels, goûter à la production de cidres locaux, s’abriter dans des cafés de hipster branchouille boire des lattes à la citrouille… Viens donc faire ta basic bitch en legging noirs, gros pull, et sneakers confortables.
Niveau météo, prévoir pour tous les temps…! En une semaine, on peut passer de trente degrés à huit. Il peut y avoir un soleil radieux comme deux jours complets de pluie torrentielle. La valise idéale comporte donc des chaussures de pluie, un imper, quelques gros pulls, mais aussi des tenues plus estivales. Et surtout : des lunettes de soleil pour apprécier les magnifiques paysages et vues baignés de lumière automnale.
Pour ceux qui veulent se rendre dans les parcs alentour toutefois, bien regarder s’ils sont encore ouverts à ce moment là de l’année (mi-fin octobre c’est beaucoup moins certain). les hébergements et activités touristiques ferment pour la saison froide et il est encore bien trop tôt pour le chien de traîneau et autres motoneiges.
Si tu es fan de la saison automnale en général, il se pourrait bien que ce soit exactement le meilleur endroit au monde pour la passer.
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“Je veux tout déguster avec du sirop d’érable, merci.”
La meilleure saison pour ça se situe au tout début du printemps, au temps des sucres. Aux alentours de Montréal se trouvent les cabanes à sucre, ouvertes seulement à ce moment précis de l’année, correspondant à la collecte du sirop d’érable. On réserve un bout de tablée, on y va entre potes ou en famille et on se pète le bide avec un nombre conséquent de calories. Très touristiques pour la plupart, tu trouveras musique folklorique, haricots magiques, litrons de bibine, tartes au sucre et odeur de feu de bois.
En revanche, il peut encore neiger. Les feuilles sur les arbres font leur apparition début mai. Avant ça, il est donc probable de se balader dans un Montréal boueux et plus béton que buisson.
Prévoir de passer beaucoup de temps à manger donc !
A conseiller pour les gens moyennement attirés par le froid de canard polaire mais qui veulent toutefois profiter d’une saison fraîche tout en surveillant l’éclosion des bourgeons sur les arbres.. A oublier si tu veux le Montréal carte postale.
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“Trop bonne ambiance les festoches, je veux ça.”
“Non mais avec l’humidité c’est pas pareil la température tu vois.” Bon, tu ne croyais pas cette phrase, et pourtant, pourtant. Ici, ce qui compte, c’est la température ressentie. Un 29 degrés réel peut se transformer en 37 degrés ressentis.. Prépare toi à être moite.
L’été, il fait chaud. Et humide. Prends ton spray anti moustiques, ton indice 50 et loue un appart avec air climatisé (je ne pensais pas dire ça un jour car je DETESTE la clim au point de préférer passer des nuits à suer que de me prendre un vent gelé dans le visage) (mais je dois bien admettre que c’est parfois une question de confort essentiel).
En dehors de ces considérations météorologiques, félicitations, tu vas avoir du fun ! Il y a au Québec environ 90 000 lacs de toutes tailles. Vraiment 90 000. DONC, c’est le fun de la baignade, du kayak, de la balade nature, des activités nautiques toussa toussa. En plus, saison des festivals oblige, tu vas devoir t’amuser 😦 Humour, Jazz, électro, cirque, danse… A priori, pas de quoi t’emmerder profondément pendant la saison chaude… !
De plus, Montréal se visite parfaitement bien à vélo, ils sont partout, et comme c’est une ville d’Amérique du Nord, les routes sont un quadrillage, quasi impossible de se paumer ! Bémol cependant, car c’est aussi la saison des travaux, tu risques donc d’avoir beaucoup affaire aux trous de chaussée et autres bruits d’excavation.
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J’espère avoir pu t’apporter un éclairage sur ce qui pour toi pourrait être le meilleur moment pour te rendre à Montréal. A très bientôt pour de nouveaux articles sur quoi faire à Montréal une fois que tu as décidé d’y débarquer 🙂
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